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Catégorie : France
Rien ne me destinait moi non plus à devenir un immigré et à durer démesurment dans l'immigration en France, si ce n'était le hasard, un peu de mal chance (dirait le jeune étudiant de l'époque) et surtout le peu de cas qu'un fonctionnaire de mon pays d'origine avait réservé à ma demande de bourse de 3éme cycle et celles de tant d’autres de ma génération. C'est dans sa corbeille à papier qu'ont échoué notre enthousiasme, notre soif de savoir et tout simplement un droit élémentaire : nous instruire.
Je me souviens encore que nos projets de thèses (santé, psychiatrie et d'autres domaines) étaient tous articulés à des problématiques touchant la vie dans notre pays et nous étions nombreux à croire retourner au pays et mettre nos compétences à la disposition de son développement et du bien être de nos concitoyens au Maroc.

Toutes ces péripéties ne relèvent aujourd'hui que de l'anecdote. Je n'ai gardé aucune rancune de tout cela à l'endroit de mon pays d'origine mais ma reconnaissance à la France est très grande.

Oui, je suis redevable à la France ; La France généreuse, la France accueillante, la France fraternelle et tolérante, de ce qu'elle m'a donné et de tout ce qu'elle m'a permis de réaliser et d'accomplir.

A durer donc dans l'immigration, il n'était point surprenant que je porte un intérêt à son enracinement dans l'hexagone et aux multiples transformations qu'elle cessait de connaître et entre autre le vieillissement.

Peu d’intérêt a été accordé aux mouvements migratoires, sous certains aspects d’une grande complexité aujourd’hui : l’allongement de plus en plus important des durées de séjour dans l’immigration, la fixation des populations immigrées dans le pays d’accueil, le regroupement familial ou encore le devenir des plus âgés parmi ces populations lorsqu’ils ne retournent pas définitivement vivre leurs vieux jours dans leur pays.

L’IMMIGRATION EN FRANCE ET LE VIEILLISSEMENT


Peu d’intérêt a été accordé aux mouvements migratoires, sous certains aspects d’une grande complexité aujourd’hui : l’allongement de plus en plus important des durées de séjour dans l’immigration, la fixation des populations immigrées dans le pays d’accueil, le regroupement familial ou encore le devenir des plus âgés parmi ces populations lorsqu’ils ne retournent pas définitivement vivre leur vieux jours dans leur pays d’origin.

L’immigration a toujours été une donnée constante dans l’histoire de la France. Ainsi, et pour des raisons qui tiennent à la fois à l’histoire, à la géographie ou plus tardivement encore à des contingences ou des contraintes sociales et économiques, la France a reçu des vagues successives de travailleurs migrants.

De Pologne, d’Italie, d’Espagne, du Portugal, des pays du Maghreb et plus tardivement d’autres pays d’Afrique, les gens sont venus, poussés par la nécessité, à la recherche d’autres sources de revenus pour subvenir à leurs besoins et à ceux de familles entières qui étaient souvent dépendantes du produit de ce labeur et de cet “exil”. Ils sont venus aussi à la demande expresse de la France, de manière organisée et orchestrée. La baisse sensible de la natalité française dans le début du siècle (et bien avant même), le manque de bras qui affectaient les secteurs de l’agriculture, de l’industrie ou du bâtiment et travaux publics, somme toute des secteurs n’exigeant qu’une faible qualification, ont été autant d’appels d’air à la main d’oeuvre étrangère.

Pendant de nombreuses années, le temps de l’immigration, et dans l’immigration, est resté un temps vide, provisoire parce que ces immigrés provisoires étaient tous liés par des engagements sociaux, économiques et affectifs à leur pays d’origine.

Pendant longtemps aussi, l’immigration avait rarement de prise sur la personnalité des immigrés, leurs conduites, leurs comportements ou leur mode de consommations, bref leur façon d’être au quotidien. Néanmoins, la sédentarisation des gens n’était souvent que de circonstance, pour ne pas dire de façade, alors que dans l’intimité étaient réinventées/actualisées régulièrement des habitudes d’être, de consommer et de vivre tout court.

Toute une vie a été assumée comme une parenthèse pour ne pas perdre le lien et surtout pour continuer à entretenir autant la nostalgie que ce fort sentiment d’appartenance.

Avec le recul permis aujourd’hui par la durée “excessivement longue” dans l’immigration, échappant de plus en plus à la reproduction de jadis, avec ce qu’apportent les questions de la retraite et de la vieillesse comme indications supplémentaires de compréhension, le cycle migratoirese trouve modifié et schématiquement lisible ainsi :

La première étape a été celle d’émigrés en “service commandé” en France, mandatés la plupart du temps par la communauté d’origine, rurale le plus souvent. De nombreuses familles ont ainsi délégué leurs hommes pour pouvoir réaliser des projets locaux, dont ils demeuraient ensemble solidaires. L’attente des émigrants et de leurs familles vis à vis de la France, de l’effet migratoire et des “bienfaits” de l’immigration, était strictement de facturation financière.

La seconde a été marquée par la perte de contrôle de plus en plus manifeste, par la communauté d’origine, sur ses émigrés. En dépit de l’acharnement que la communauté paysanne mettait à contrôler l’émigration, elle ne pouvait en maîtriser toujours les conséquences, ni se garder éternellement contre ses effets désintégrateurs.

La dernière (disons la plus actuelle) est celle de la fin de la reproduction des immigrés, c’est à dire l’arrivée au terme final de l’auto engendrement répétitif étayé par des regroupements familiaux, l’arrivée des épouses et les naissances d’enfants au sein de l’immigration, ceux-là même dont l’avenir est souvent sérié maladroitement en générations successives d’immigrés. S’ajoute à cela désormais l’émergence de personnes âgées, des hommes et des femmes venu d’horizons géographiques, culturels et sociaux disparates, dans une société qui peine encore à admettre sereinement leur présence.

L’immigration a été dépouillée de son sens, de sa légitimité première (le travail), de ses motivations initiales (entre autre le retour au pays d’origine), pour ne plus reposer en bout de course, et notamment dans la retraite et la vieillesse, que sur une identité d’immigré peu légitime encore parce que non reconnue, tant en France que dans les pays d’origine.

Nous comprenons mieux aujourd’hui, les dilemmes des gens : trop proches de leur culture, de leur façon de vivre et d’élever leurs enfants, pour être totalement “digérés” par la France, du moins par le modèle de la société française et paradoxalement de plus en plus enracinés dans l’hexagone pour être encore fidèlement porteurs des valeurs de la société et du pays d’origine.

Bref de part et d’autre des frontières géographiques et culturelles, l’inconfort de ces gens est manifeste, mais leur silence en dit long sur l’immigration et sur la vie tout court.

La sociologie de l’immigration, si tenté qu’il puisse en exister une spécifique aux immigrés et à eux seuls, nous a certes suffisamment appris sur l’arrivée des immigrés en France, les différentes phases et modalités de leur installation, leurs conditions de logement, les difficultés d’intégration qui sont les leurs, les transformations sociales statutaires diverses qu’a connu la condition immigrée, mais sans anticiper le non retour ou encore l’extension des cycles migratoires ouverte par la retraite et la vieillesse dans l’immigration.

L’IMMIGRATION COMME QUESTION GERONTOLOGIQUE


Parler de gérontologie au sujet de ces immigrés en France est une occasion de lire et d’apprécier les transformations profondes de l’immigration, la place qu’occupent ou non les personnes âgées dans leurs familles, les relations qui subsistent ou non entre les générations, la vie urbaine et ses difficultés, les besoins de services ou d’entrée en institution gériatrique.

La vieillesse des immigrés est-elle suffisamment prise en compte comme réalité gérontologique aujourd’hui ? Certainement pas. On en vient à peine, et non sans quelques résistances parfois à admettre l’éventualité du maintien des anciens travailleurs immigrés dans l’hexagone. On en vient encore, mais lentement, à rompre avec le lot des clichés et autres stéréotypes (de bonne ou de mauvaise foi) tenus sur les immigrés et sur leur vie.

Or l’immigration est devenue aussi une question gérontologique, dès lors que les individus sont devenus concernés par l’accès aux services, les aides et prestations nécessaires aux personnes âgées pour vivre chez elles ou en institutions, le logement et sa capacité à favoriser un maintien à domicile, une plus grande implication de prise en compte des gens âgés dans les actions gérontologiques préventives et enfin par les questions de loisirs, de lutte contre l’exclusion, l’isolement ou la solitude.

1. L’accès aux services


Toute personne âgée aspire à, conserver son logement, son train de vie ordinaire. Seul l’amenuisement des forces physiques ou les signes patents d’une dépendance physique concomitante appellent l’entrée en institution gériatrique. Cette échéance peut-être retardée le plus longtemps possible grâce à la mise en place d’un dispositif d’aide au maintien à domicile. Il s’agit pour l’essentiel d’aides diverses à l’accomplissement des gestes courants de la vie : confection ou portage des repas, aide ménagère pour l’entretien du cadre de vie, soins de nursing et d’hygiène.

Les immigrés âgés ont-il droit ou non à ces aides ? Les connaissent-ils ? Font-ils ou non appel à celles-ci ?

Si l’accès à ces aides est ouvert sans distinction aux immigrés âgés comme aux autochtones, ce sont les difficultés de mise en place de celles-ci qui méritent attention. Les modes de vie des gens, leurs conditions de logement et de ressources restent encore des éléments à maîtriser pour favoriser efficacement ce maintien à domicile.

Il n’est pas rare aussi qu’un décalage soit perceptible entre le contenu de ses prestations et la perception d’ensemble de celles-ci par ceux qui peuvent en bénéficier. Dans bien des cas, il devient nécessaire de tenir compte de paramètres culturels, très peu enclins à confier ces aides à des tierces personnes.

Ce problème revêt paradoxalement un tout autre aspect dans le cas des personnes âgées qui vivent seules et qui habitent encore dans les anciens foyers de travailleurs migrants. La difficulté dans la mise en place de ces aides relève beaucoup moins de quelques réticences culturelles que de résistances et d’insuffisances de ressources.

2. L’accès aux prestations vieillesse


La vieillesse des immigrés en France soulève un dysfonctionnement juridique important, à savoir, la privation des immigrés âgés de certaines prestations d’aide généralement consenties aux personnes âgées. Le législateur français ayant soumis bon nombre de celles-ci à des conditions de nationalité, de territorialité et de durée de séjour en France, les privent parfois de ces aides financières devenues nécessaires.
C’est au mépris de la loi et de diverses décisions de justice faisant jurisprudence même que l’application de celle-ci et le respect des principes fondamentaux de la constitution française interdisant toute discrimination, continuent à être transgressés.

L’avènement des politiques européennes a introduit incidemment d’autres disparités par l’entremise des inclusions et des exclusions, l’appartenance ou non des communautés immigrées à l’espace européen.

Il en est de même devant l’absence d’une harmonisation de la législation européenne en matière de politique de la vieillesse, des systèmes de retraites, de l’accès aux soins libre et équitable au sein de l’espace européen, des possibilités de transfert des pensions de retraite d’un pays vers un autre et enfin de la libre circulation des personnes.

3. L’entrée en institutions


Le passage vers les institutions pour personnes âgées vient aussi pallier l’absence de famille dans l’immigration générée par l’amenuisement des liens sociaux, la mobilité des proches et des enfants ou les aléas de la vie (veuvage, divorce, etc...) comme chez les populations françaises . Mais dans bon nombre de cas encore, il prend surtout le relais des garnis, des meublés ou même des foyers de travailleurs, incapables de continuer à héberger des personnes âgées et moins encore lorsqu’elles deviennent invalides ou nécessitent l’intervention d’une tierce personne pour accomplir les gestes courants de la vie quotidienne.

Dans certains cas, ces situations traduisent ce qu’il est devenu des solidarités communautaires, qui ont fait leur preuve dans l’imigration même, avant d’être battues en brèche par une multitude de raisons.

Certains s’entêtent à invoquer la place faite aux anciens dans leur pays d’origine, soutenant fermement qu’elle n’est encore justiciable d’aucune intervention ou prestation externe, mais qu’elle trouve tout naturellement son cours dans la sphère familiale et intime. Tout ceci est pour mieux faire sentir leurs difficultés du moment et leur appréhension au regard de leur entrée en institution. A mesure que la distance culturelle est grande entre les gens et les modèles de leur société d’accueil, dans lesquels ils ne se reconnaissent pas, cette frustration s’élargit, augurant tout un champ de décompensation psychopathologiques. Force est de souligner également que l’insertion des immigrés âgés dans les maisons de retraite ou dans les hôpitaux gériatriques est assez problématique. Cette situation révèle une autre caractéristiques dans la vie de ces anciens, à savoir les formes extrêmes de l’isolement socio-affectif, psychologique, linguistique et sensoriel même.

Un ensemble de difficultés, nées de ces situations nouvelles, font question et le feront davantage encore à mesure de l’étendue et de l’accroissement de cette réalité gérontologique, chez le personnel médical, paramédical et les travailleurs sociaux dans leur diversité.

Déjà le problèmes de la langue et ce qui en résulte comme complications dans les relations quotidiennes, sont souvent la source de conflits multiples et surtout un indice de majoration de l’isolement et de la solitude de ces anciens.
L’absence de références anthropologiques dans la formation des soignants sur l’identité - les identités de ces anciens - et les supports anthropologiques traditionnels dont elle s’inspire rend les actes de soins, les démarches de communication, les entreprises de soutien et d’accompagnement dans la vieillesse et au bout de la vie, mêmes nourris de bienveillance, difficiles sinon impossibles.

4. Insertion urbaine et logement


Les conditions de logement des immigrés en France offrent à toute analyse, et non nécessairement gérontologique, des indications suffisamment éloquentes autant sur l’histoire de l’immigration que sur les modalités d’accueil, d’hébergement et d’insertion urbaine de ces derniers. Mais, résident provisoire, l’immigré n’avait à être logé que provisoirement, travailleur pauvre, il n’avait qu’à être logé que pauvrement auss.


Plus que tout autre mode d’habitat, le garni, les appendices similaires et les foyers de travailleurs (cette originalité urbaine typiquement française) ont symbolisé des décennies durant la précarité et le caractère éminemment provisoire de l’immigration de travail en France. Or, tout cet univers se trouve aujourd’hui concerné par un enracinement “démesuré” des populations qui y habitent et de façon concomitante par des besoins propres aux personnes vieillissantes.

il est remarquable de constater, et sans qu’il s’agisse là d’une politique de logement délibérée et déclarée comme telle à l’adresse des immigrés et à eux-seuls, que la majorité de ces derniers habitent le logement social et que celui-ci, qui a constitué certes une amélioration notable au regard d’autres conditions, n’a pas tardé non plus à être traversé par des dysfonctionnements notables. Il est devenu par endroit un univers urbain où se cumulent sévèrement bien des misères de nos concitoyens immigrés et non immigrés.

C’est dans cet espace complexe au confluent de la santé, de la maladie, de l’accès aux soins et aux services, du logement et de l’insertion urbaine que des actions innovantes doivent se déployer à l’endroit de ces populations aussi.

Rien n’est aussi insupportable que d’entendre ces concitoyens âgés n’entretenir à leur propre égard qu’un fort sentiment d’abandon. Tous ces dysfonctionnements que nous évoquons doivent trouver des solutions urgentes et adaptées, inspirées autant par le droit que par la solidarité.


FONCTIONS ACTUELLES

Enseignant en sciences médico-sociales.
Enseignant à UFR Pitié-Salpétrière Paris. Diplôme Universitaire de Gérontologie.

DISTINCTIONS

* 1990 : Lauréat du prix de Gérontologie, Fondation Nationale de Gérontologie-UGAP.
* 1991 : Bourse de la Société Française de Gérontologie. Participation au 2ème Congrès International Francophone de Gérontologie. Montréal, Octobre 1991.
* 1992 : Bourse de la Déléguation à la Recherche et l’Innovation, Ministère de l’Equipement, du Logement, des Transports et de l’Espace. Participation à la Conférence Internationnale sur l’Habitat. Montréal, Juillet 1992.

DIRECTION DE TRAVAUX

* 1989 : Table ronde « Les Maghrébins âgés : un autre regard sur la vieillesse. Fondation Nationale de Gérontologie, Paris.
* 1990 : Organisation du colloque « Mort et accompagnement dans la vieillesse » Groupe Hospitalier Charles Foix-Jean Rostand, Ivry-sur-seine. France.
* 1990 : Mission au Maroc sur le thème: Retour des anciens travailleurs immigrés. Fondation Nationale de Gérontologie.
* 1991 : Etude des conditions de vie, d’insertion et d’adaptation des travailleurs immigrés âgés en France. Fondation de France.

* 1991 : Organisation du colloque « Vieillesses et Sociétés » Institut de Monde Arabe, Paris.
* 1994 : Etude sur les conditions de vie et du viellissement dans un foyer de travailleurs immigrés. Belfort.
* 1996 : Direction de recherche : Etat de santé, conditions de vie et risque de dépendance des migrants âgés. Etude en Ile de France. Direction de la Population et des Migrations (DPM).
* 1997-1999 : Direction de recherche : Démence, vieillesse et immigration. Programme Européen comparatif : France, Danemark et UK.
* 2000-2001 : Pratiques funéraires et lieux de sépultures dans les communautés juives et musulmanes, en France, au Canada et en Allemagne.



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