La Maison de l’Europe de Paris et la Plate-forme non-gouvernementale euromed organisent un atelier de travail à destination des organisations de la société civile impliquées dans le Partenariat euro-méditerranéen, dans le cadre du dixième anniversaire du Processus de Barcelone à la Maison de l’Europe de Paris

Jeudi 22 septembre 2005 de 17h00 à 20h00 Comment mobiliser les migrants pour le développement des pays du Sud? L'exemple du Maroc (En partenariat avec le Réseau euromed migrants)


Les migrants entretiennent généralement des liens forts avec leur pays d’origine et participent à son développement. Les transferts (financiers, sociaux et culturels) opérés par les immigrés vers le pays d'origine sont considérables. Qu'il s'agisse d'immigrés du Sud vers le Nord ou d'immigrés du Sud vers le Sud, le volume des transferts en devises représente pour certains pays d'origine la première ou la deuxième ressource financière. Dans ces pays, l'immigration devient un élément essentiel de la politique économique. Cette capacité des immigrés en tant qu'acteurs du développement n'est pas assez reconnue dans le pays d'origine. Mais les pays d’accueil ne reconnaissent pas non plus suffisamment les migrants en tant qu’agents économiques actifs impliqués dans l'activité collective de production et de développement.

Aujourd’hui, le rôle et les compétences des migrants sont loin d’être pris en compte dans les différents partenariats. Il n’existe pas de programme suffisamment élaboré qui permette aux immigrés de contribuer au processus de développement et aux échanges.

Les organisations de la société civile ont commencé à réfléchir sur ces questions, notamment dans le cadre du Partenariat euromed, et à constituer des réseaux de compétences. Des associations scientifiques de migrants se sont constituées et ont commencé à travailler avec leurs homologues dans les pays d’origine.

Des gouvernements aussi essayent de mettre en place des actions qui favoriseraient cet objectif. Notamment au niveau de la France et de la Belgique et aussi au niveau des pays du sud qui commencent à réfléchir sur ce lien de leurs ressortissant par l’utilisation et le transfert de leurs compétences. Le Ministère Marocain en charge de la Communauté Marocaine à l’étranger lance le programme FINCOME: Forum International des Compétences des marocains de l’Etranger….

Organisée à l’initiative du réseau euromed migrants, et en partenariat avec ce dernier, cette rencontre vise à informer, à échanger, à proposer et à mettre en synergie différentes initiatives.

Accueil par Catherine Lalumière, Présidente de la Maison de l’Europe de Paris

M. Mourad Allal , coordonnateur de la Plate-forme non-gouvernementale euromed (Paris)

Mot de bienvenue d’un(e) représentant(e) du Conseil régional d’Ile-de-France et de la Ville de Paris

M me Nouzha CHAKROUNI , Ministre Déléguée auprès du Ministère des affaires étrangères et de la coopération chargée de la Communauté marocaine à l'Etranger


présentation du FINCOME : Forum International des Compétences des Marocains à l'Etranger. Action lancé par le gouvernement marocain en vue de mobiliser les compétences des marocains à l'étranger.

M. Abdelhamid EL JAMRI , Président D'initiatives 21 pour le développement, Coordonateur du Réseau Euromed Migration

M. Farid Yaker , ENDA Europe

M. Camille SARI, Chargé du développement économique de la Ville de Montreuil

Mme Cécile SACRE , CNCD, Belgique

Mme Fatiha El Haouassili , Initiatives 21 Maroc

Vendredi 23 septembre 2005, de 18h00 à 22h00 : Palestine/Israël : priorités et formes de participation pour la société civile en 2005


En novembre 2000, plus de 200 ONG réunies dans le cadre du Forum civil de Marseille adoptaient une déclaration déplorant l’engagement insuffisant de l’Union européenne dans la résolution du conflit en Israël/Palestine. Elles demandaient à l’Europe d’assumer pleinement son rôle et ses responsabilités, en tant que « puissance réelle au service du droit et de la paix ». Cette déclaration rappelait la dimension coloniale du conflit et demandait à l’Union européenne, au-delà d’actions d’urgences liées au surgissement de la Deuxième Intifada et à sa répression militaire, de renforcer son engagement pour le respect des droits nationaux du peuple palestinien. Depuis lors, en partie anesthésiés par la détérioration durable de la situation, les acteurs de la société civile réunis lors des Fora civils euromed ou dans d’autres enceintes ont davantage réagi aux événements que formulé des propositions constructives. La déclaration Palestine, agir maintenant doit-elle être considérée comme indépassable ?

Il est aujourd’hui admis que la redistribution de la souveraineté des Etats, dans le contexte des mondialisations, entraîne un partage de responsabilité vers les organisations de la société civile dans de multiples domaines. Pourtant, rares sont les situations où les organisations de la société civile participent activement à la prévention et la résolution des conflits. L’initiative des Accords de Genève visait d’ailleurs en premier lieu à prendre le contre-pied de cet écart.

Cinq ans après la déclaration de Marseille Palestine, agir maintenant, et à quelques semaines du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement réuni à l’occasion du 10 ème anniversaire du Processus de Barcelone, sur quelle base politique les organisations de la société civile peuvent-elles converger ? Quelles sont les formes que pourrait prendre leur participation effective, notamment au sein du Processus de Barcelone, à la résolution d’un conflit israélo-palestinien qui reste pour tous un horizon incontournable ?

Accueil de Mme Catherine Lalumière, Présidente de la Maison de l’Europe de Paris

M. Mourad Allal , coordonnateur de la Plate-forme non-gouvernementale euromed (Paris)

Mme Ghislaine Glasson Deschaumes , Transeuropéennes, vice-présidente de la Plate-forme non-gouvernmentale euromed (Paris)

M. Alain Gresh , Le Monde diplomatique

Mme Shuli Hartman, urbaniste, Bimkom ( Jerusalem )

M. Hussein Abu Hussein, avocat, co-fondateur de l’Association arabe des droits de l’homme, membre du conseil d’administration d’Ittijah (Haïfa)

M. Ziad Majed, politologue (Beyrouth)

Mme Dr Ruchama Marton, Présidente de Physicians for Human Rights, Israël (Tel Aviv)

M. Bernard Ravenel, Président de France-Palestine Solidarité (Paris)

M. Dr Raji Sourani, directeur, Palestinian Centre for Human Rights (Gaza)

M. Michel Tubiana, avocat, Secrétaire général de la Plate-forme non-gouvernementale euromed (Paris)