Dans un entretien au Parisien dimanche, l'ancien Premier ministre François Fillon affirme que "certains" devront "s'expliquer sur la situation" de l'UMP après les élections municipales.
Il espére que les enregistrements de Patrick Buisson et l'information judiciaire ouverte sur un trafic d'influence présumé n'aient pas un impact défavorables sur l'UMP lors élections municipales. "J'espère que non. Il nous reste deux semaines pour faire bloc derrière nos candidats. Rien ne doit venir interférer le mouvement en leur faveur. Je me garde donc bien de commenter les polémiques touchant notre famille politique", assure le député de Paris.
M. Fillon assure au sujet de M. Buisson qu'il l'a "croisé une fois, à la fin de la campagne présidentielle, lors d'une réunion où il expliquait... pourquoi on allait gagner." et ajoute que "Jusqu'à maintenant je me suis toujours tenu à l'écart de ces gens-là. Les méthodes qu'ils pratiquent et les discours qu'ils tiennent font du mal à la démocratie et vont à l'encontre des valeurs que je défends".
"Aujourd'hui, assure-t-il, se tenir à l'écart n'est plus suffisant. Il faut les combattre. Ces gens-là n'ont rien à faire dans une famille politique comme la nôtre."