C'est la première fois depuis 2008 et la visite de Javier Solana qu'un chef de la diplomatie européenne se rend à Téhéran. Mme Ashton joue un rôle central dans les discussions nucléaires actuelles.

Les négociations nucléaires entre l'Iran et les grandes puissances sont difficiles et sans "garantie de succès" pour un accord final, a prévenu dimanche la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton lors de sa première visite à Téhéran.

C'est la première fois depuis 2008 et la visite de Javier Solana qu'un chef de la diplomatie européenne se rend à Téhéran. Mme Ashton joue un rôle central dans les discussions nucléaires actuelles.

Les prochaines discussions entre les deux parties sont prévues le 17 mars à Vienne, les Occidentaux cherchant à obtenir un accord global garantissant sans l'ombre d'un doute la nature pacifique du programme nucléaire iranien.

Le plan d'action conjoint, entré en application le 20 janvier, prévoit un gel de certaines activités nucléaires sensibles iraniennes en échange de la levée d'une petite partie des sanctions occidentales qui étranglent l'économie du pays.

 

Pour parvenir à un accord final, plusieurs questions sensibles demeurent, en particulier la taille du programme d'enrichissement de l'Iran, le site d'enrichissement de Fordo et le réacteur à eau lourde d'Arak.

Les Occidentaux demandent la fermeture de ces deux sites, mais l'Iran refuse, se disant prêt à prendre des mesures pour garantir qu'il n'y aura pas de déviation de son programme civil vers un but militaire.