Plus de 900 000 candidats vont se disputer les suffrages des électeurs dans les 36 000 communes de France. La campagne officielle pour le premier tour des municipales a commencé lundi 10 mars à minuit avec l'apparition des premières affiches sur les panneaux électoraux. Elle prendra fin samedi 22 mars à minuit, à la veille du premier tour. En cas de second tour, la campagne sera ouverte du lundi 24 mars minuit au 29 mars à minuit.

Durant la campagne, les candidats ont plusieurs moyens de propagande à leur disposition :

  • Ils peuvent tenir des réunions électorales, sans autorisation préalable.

  • Ils disposent aussi des panneaux d'affichage. Tout affichage est d'ailleurs interdit en dehors des panneaux mis en place par les mairies. Les affiches doivent être imprimées sur papier blanc. Celles comprenant une combinaison des couleurs bleu, blanc et rouge, à l'exception de la reproduction de l'emblème d'un parti ou groupement politique, sont interdites.

L'achat de liens sponsorisés ou de mots clés sont interdits

Si les candidats ou les listes peuvent créer et utiliser leurs sites internet dans le cadre de la campagne, le ministère de l'intérieur leur recommande, en ce qui concerne les blogs, de se conformer aux dispositions relatives à l'utilisation des sites internet « dits classiques », en l'absence de jurisprudence.

Par ailleurs, l'interdiction de recourir à tout procédé de publicité commerciale par voie de presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle pendant les six mois précédant l'élection peut être entendue comme s'appliquant à tous les procédés de publicité couramment employés sur internet. Les candidats ne peuvent donc pas recourir à des achats de liens sponsorisés ou de référencement par mots-clés payants.

Les candidats ou les listes sont également invités à bloquer les discussions entre internautes sur leur site internet la veille du scrutin, pour éviter qu'y soient diffusés des messages « ayant le caractère de propagande électorale ».